L'histoire de vie influence-t-elle l poids? découvrez comment l'histoire de vie influence le poids
Dans notre société actuelle, le poids est souvent réduit à une simple équation : calories consommées versus calories dépensées. Sophie Schoelinck, spécialiste dans le domaine de l'alimentation depuis 24 ans dans la région de Charleroi, nous parle de sa manière d'appréhender la question du poids. Pourtant, le poids est bien plus qu'une affaire de chiffres ou de restrictions alimentaires. Il est le reflet d'une histoire personnelle, d'émotions profondément ancrées, de croyances héritées, et de mécanismes de survie développés face aux défis de la vie.
Les croyances héritées : un fardeau invisible
Depuis notre plus jeune âge, nous sommes influencés par les croyances familiales et sociales autour de l’alimentation et du corps. Ces croyances sont souvent ancrées en nous, même si nous ne les reconnaissons pas consciemment. Des phrases comme « Finis ton assiette, il y a des enfants qui meurent de faim » ou « Si tu manges trop, tu vas grossir » façonnent notre rapport à la nourriture dès l’enfance. Ces messages deviennent des vérités intérieures, et, sans que nous en soyons toujours conscients, ils continuent de guider nos comportements alimentaires à l’âge adulte.
Il est essentiel de comprendre que le poids ne se réduit pas à un problème de volonté ou de manque de discipline. C’est le résultat de multiples facteurs – psychologiques, émotionnels, sociaux, et biologiques. Se libérer de ces croyances ne se fait pas en un jour. Cela demande un travail de compréhension et d’acceptation de notre histoire de vie.
Le rôle des émotions : quand manger devient un refuge
Beaucoup de mes patients utilisent la nourriture comme un mécanisme d’adaptation face aux émotions difficiles. Le stress, l’anxiété, la tristesse, ou même l’ennui peuvent pousser à manger, non pas par faim physique, mais par faim émotionnelle. La nourriture devient un moyen d'apaiser, de se consoler, ou d'échapper à des sensations désagréables. Dans ce contexte, les régimes restrictifs échouent souvent parce qu’ils ne traitent pas la cause sous-jacente des comportements alimentaires.
Imaginez un instant que la nourriture est comme un pansement sur une plaie émotionnelle. Si nous enlevons ce pansement sans traiter la plaie, la douleur reste là, et l’envie de se consoler par la nourriture revient encore et encore. Travailler sur le poids implique d’explorer ces émotions, de les reconnaître, et de trouver d’autres manières de les gérer.
L'impact des traumas et du stress : un poids caché
Les expériences traumatiques peuvent laisser une empreinte profonde sur notre rapport à l’alimentation. Les traumas de l'enfance, le stress chronique, ou les expériences d'intimidation peuvent altérer notre perception de nous-mêmes et de notre corps. Certains mangent pour se protéger, pour se rendre invisibles ou pour se sentir en sécurité, tandis que d’autres se battent avec des troubles de l’image corporelle.
Par exemple, une personne qui a été victime de moqueries dans la cour d'école pour son apparence peut développer une relation conflictuelle avec son corps et la nourriture. Ce n’est pas un manque de volonté, mais une stratégie de survie. Travailler sur ces traumas, c’est redonner du sens à notre histoire, rétablir la paix avec notre corps, et apprendre à accueillir nos émotions sans jugement.
Une approche globale : prendre soin de l'esprit et du corps
La gestion du poids ne devrait jamais se limiter à une simple liste de ce qu’il faut manger ou éviter. Il est temps de repenser notre approche de la diététique, en adoptant une vision globale qui intègre le corps, l’esprit, et l’environnement. Cela signifie écouter et comprendre l’histoire de vie de chaque patient, explorer les émotions qui lient nourriture et bien-être, et créer un espace où l’on peut parler sans honte ni culpabilité.
Dans mon accompagnement, je mets l'accent sur cette approche holistique, où l’objectif est de reconnecter le patient avec ses besoins profonds. Je crois en une écoute active, en une exploration de l’histoire personnelle, et en des stratégies qui prennent en compte les dimensions émotionnelles et comportementales. Il ne s’agit pas de contrôler son poids à tout prix, mais de comprendre ce qui se cache derrière.
L’influence de la société : quand le corps parfait devient une obsession
Notre rapport au poids est également influencé par les injonctions sociales. La pression d’avoir un corps parfait est omniprésente. Les images de minceur idéalisée sur les réseaux sociaux, les magazines qui prônent des régimes miracles, et les standards de beauté inaccessibles génèrent une obsession du contrôle. Cela enferme les individus dans un cycle de frustration et de culpabilité, les éloignant encore plus de leur propre corps.
Se libérer de ces injonctions est un acte de courage. Cela demande de déconstruire les idéaux imposés, de retrouver une forme d’acceptation de soi, et de comprendre que chaque corps est différent. Il n’y a pas une seule manière d’être beau ou en bonne santé, mais une multitude de chemins qui passent par l’authenticité et l’amour de soi.
Se libérer grâce à la connaissance de soi
Finalement, la gestion du poids est une question de connaissance de soi. En comprenant les origines de nos comportements, en reconnaissant nos émotions, et en redonnant du sens à notre histoire, nous devenons plus libres de nos choix. Il ne s’agit pas de contrôler, mais de s’épanouir, de se respecter, et de construire une relation apaisée avec notre corps et notre alimentation.
Si vous sentez que cette démarche vous parle et que vous souhaitez un accompagnement bienveillant et personnalisé, je suis là pour vous guider. Ensemble, nous pouvons explorer vos émotions, vos croyances, et vos comportements pour trouver une approche qui vous correspond vraiment. Pour en savoir plus ou pour prendre rendez-vous avec Sophie Schoelinck, diététicienne-nutritionniste et praticienne en hypnose, vous pouvez bloquer un rendez-vous ici.
Les avis de nos patients
Les évaluations sont gérées par les outils E-net Business